Aujourd’hui dirigeant des Knicks, Allan Houston est membre des Knicks depuis 1996, à la fois comm ejoueur et ayant fait partie de l’épopée de 1996. Portrait du joueur et dirigeant historique des Knicks.
UN PARCOURS IDÉAL ET EXEMPLAIRE
Allan Houston est né en 1971 sur une terre de basket, l’état du Kentucky, à Louisville précisément et a grandi 4 blocks de la maison de Mohamed Ali. Un état où son père, qui est basketteur, revient après avoir passé plusieurs saisons à Strasbourg en France. Allan est l’aîné d’une fratrie de 3 enfants est jouera naturellement très jeune au basket. Profitant de l’expérience de son père pour acquérir de solide fondamentaux, mais aussi de son grand-père, coach du lycée de Louisville. Son père et son grand père sont tout les deux au Hall of Fame du lycée, notamment son grand-père qui remporte 5 titre de champion d’état et obtient un bilan de 856-83, en tant que coach. Allan Houston participera à la conquête de l’un de ces titres et deviendra champion du Kentucky avec son équipe. De quoi intégrer facilement une solide équipe NCAA, il rejoindra finalement la fac de Tennessee qui est coaché par son père, Wade Houston. Il effectuera ici l’intégralité de son cursus universitaire, 4 ans, et dès sa première saison réalisera des statistiques solides qu’il va maintenir pendant 4 années. avec plus de 20 points, près de 5rbd et 4 passes. Surtout, ses fondamentaux, sa technique, ses qualités de shooteurs se font remarqués. A plus de 40% à 3 points, il frôle le 50-40-90 en pourcentage. A cela s’ajoute une aisance, une élégance faisant aucun doute sur son avenir en NBA, en plus de sa maturité et de son exemplarité sur et en dehors du terrain. Après ses 4 années Universitaire, Allan Houston s’inscrit à la draft NBA 1993.
EN NBA, IL INSPIRE ÉLÉGANCE ET EXCELLENCE
La draft NBA de 1993 restera une cuvée de haut niveau, en premier choix Chris Webber répondra aux attentes autour de lui tout comme l’irrésistible Penny Hardaway, Jamal Mashburn, Vin Baker, Sam Cassell, Nick Van Excel. En 11eme choix, les Pistons de Detroit jettent leur dévolue le senior de Tennessee. Les Pistons tardent à débuter leur reconstruction et compte toujours les anciens BadBoys, tel que Bill Lambeer, ce sera la dernière saison de Isiah Thomas et l’équipe a comme leader sur le terrain, Joe Dumars. Allan Houston est la pièce idéale pour amorcer cette reconstruction, soutenu et encadré par Joe Dumars qui sera un mentor de choix pour Houston et plus tard pour Grant Hill.
Il sera couvé lors de sa première saison, limité à moins de 20 mn par match, mais explosera dès sa 2nd saison avec plus de 40% de réussite à 3 points passant de 8 à 14 points par match. Situation facilité par l’accélération de la reconstruction des Pistons, Isiah Thomas et Bill Laimbeer ont pris leur retraite. Et les Pistons ont drafté l’immense Grant Hill, qui ouvrira des espaces pour les shooteurs tels que Dumars et Allan Houston. Un backourt composé de Houston, Hill et Dumars, il est difficile de faire plus élégant et ce qui est prometteur pour l’avenir des Pistons. De part ses solides fondamentaux, sa technique et son shoot d’une élégance d’une technique parfaite, Allan Houston attire tout les regards. Sa troisième saison confirmera la précédente, où il dépasse la barre des 19 points par match à l’approche de la fin de son contrat rookie et de la free agency de 1996.
LES KNICKS ENTAMENT L’ERE POST EWING
Après la Finale de 1994, les Knicks ont réussi à maintenir un niveau de jeu important mais des changements ont eu lieu et vont encore venir. La famille Dolan a pris le contrôle de l’équipe, Pat Riley est parti et Don Nelson n’a pas fini sa première saison et Patrick Ewing vieilli, il est temps de reconstruire. Ernie Grunfeld, le GM en place, a échanger Anthony Mason contre Larry Johnson et cherche un joueur de talent pour succéder à John Starks. Les Knicks jettent alors leur dévolue sur le diamant des Pistons avec un contrat de 7 ans et 55 millions de dollars, une somme conséquente à l’époque. Même si sa défense laisse à désirer, le talent d’Allan Houston ne fait aucun doute, sa signature et bien accueilli par les fans et John Starks acceptera son rôle de mentor.
La suite appartient à l’histoire des Knicks, qui doivent poursuivre leur reconstruction et dire au revoir aux symboles de la franchises. C’est Ernie Grunfeld, le GM en place qui doit déconstruire ce qu’il a construit. Malgré la pression des fans, il effectue le trade de John Starks aux Warriors afin de récupérer Latrell Sprewell. Récupere Larry Johnson en échange de Anthony Mason, conserve Patrick Ewing et envoi Charles Oakley aux Raptors pour récupérer Marcus Camby. L’histoire voudra que James Dolan ne le soutiendra plus et le virera avant le début des playoffs, laissant Ernie Grunfeld assisté à l’épopée incroyable de l’équipe qu’il a crée, de son canapé.
Allan Houston nuancera, récemment, l’exploit réalisé par cette équipe, première équipe de l’histoire finissant 8eme à aller en finale NBA. D’après lui, l’équipe ayant connu de nombreux changement pendant la saison était en train de s’ajuster mais commencer à très bien tourner, à l’approche des playoffs. Les playoffs ont confirmés cette tendance et c’est dans la série contre Miami que Allan Houston marquera l’histoire, avec ce shoot à la dernière seconde qui permettra aux Knicks de battre l’équipe numéro 1 à l’Est, les Miami Heat.
Alla Houston arrive à son prime lors des Finals NBA de 1999, ce qui lui vaudra sa première sélection All-Star en 2000, suivi de 2001, et sa participation au JO 2000 de Sydney, vainqueur de la France en Finale, il devient champions Olympique. Allan Houston arrive à ses 30 ans et à la fin de son contrat, il réussi alors à signer une prolongation en or à 100 millions de dollars sur 6 ans… grâce à Scott Layden. Une signature qui rend fou de rage les fans des Knicks, un montant énorme à l’époque, une erreur de plus de Scott Layden qui sera un des éléments plombant les Knicks. Mais Allan Houston est très apprécié sur et en dehors des terrains, par tout le monde et notamment James Dolan. Il ne pourra pas confirmer ce contrat énorme et sur-évalué, enchaînant notamment les blessures, c’est son contrat qui servira d’exemple pour créer “l’amnesty clause” dans le CBA. Permettant à une équipe de couper un joueur en amortissant le restant de son contrat sur plusieurs années dans la calcul du salary cap. Allan Houston mettra un terme à sa carrière de joueur en 2007 , mais sa carrière aux Knicks est loin d’être terminée…
ALL STAR ET CHAMPION OLYMPIQUE, IL A EU UN PARCOURT SANS FAUT EN TANT QUE DIRIGEANT
En 2008, Allan Houston intègre le front office des Knicks en tant qu’assistant de Donnie Walsh entre 2008 et 2011, de quoi être confortablement initié par l’un des maitre en la matière. Fait peu connu, il fera un passage dans l’équipe de G-League des Pelicans entre 2011 et 2014 en tant que general manager avant de revenir aux Knicks pour devenir le GM des Westchester Knicks. A l’écriture de cette article, été 2020, il est pressenti pour être promu au poste de GM des Knicks de New York dans la nouvelle organisation de Leon Rose.
Allan Houston a un parcours de vie sans encombre, chanceux, facile, solide. Aucune affaire extra sportive ne sont apparu, il est marié depuis 1996 et semble mener une vie de père de famille exemplaire. Très apprécié dans l’organisation des Knicks, il est ami de Barack Obama, joue dans plusieurs films notamment l’excellent “Black & White” avec le Wu-Tang Clan. Il a aujourd’hui le soutient à la fois de l’organisation des Knicks et des fans.
Allan Houston est un véritable Golden Boy, ayant grandit dans une famille de basketteur confirmé, il va suivre un parcours idéal avec une facilité déconcertante, un talent et une élégance qui n’a d’égal que sa discrétion. Rare joueur depuis la fin du 20eme siècle à avoir effectuer l’intégralité de son cursus universitaire, il effectue aujourd’hui une carrière exemplaire de dirigeant. Montrant ainsi que l’organisation des Knicks met en avant et possède de sérieux talents fidèles à James Dolan. Allan Houston va-t-il ramené les Knicks au sommet ? Jusqu’ à aujourd’hui, c’est avec élégance qu’il relève et réussi tous les défis.