Carl Braun a passé plus de 12 saisons aux Knicks et a un été un scoreur prolifique au sein des Lapchick Boys. Portrait de ce New Yorkais ayant marqué l’histoire plus que vous l’imaginez
Carl Braun est né en 1925 à Brooklyn avant d’aller s’installer à l’adolescence à Staten Island. Braun joue au basket à l’université de Colgate mais aussi beaucoup au baseball comme beaucoup de jeunes américains à l’époque. Les joueurs professionnels de la NBA jouait souvent l’été au baseball, comme Clifton Nathaniel. Cependant Carl Braun choisi d’abord le baseball et commence à jouer au Baseball aux Yankees, mais après une blessure au coude, il décide de revenir au basket et rejoint les Knicks de New York en 1947.
A cette époque, la NBA va naître la saison suivante et vient d’arriver aux New York Knickerbockers un certain Joe Lapchick. Les Knicks jouent dans le vieux Garden grâce au fondateur de la franchise Ned Irish mais doivent parfois jouer au 65eme régiment d’infanterie, entre la 65eme et Lexington avenue. Car à l’époque, le sport universitaire a la priorité sur une NBA naissante, et un sport pas encore au sommet malgré les efforts de Ned Irish.
A LA FONDATION DES KNICKS ET PENDANT 12 ANS
Il formera le premier backcourt de rêve avec Dick McGuire, avec Harry Gallatin, Clifton Nathaniel et d’autres, ils formeront les fameux Lapchick Boys, coaché par Joe Lapchick. Cette équipe qui a fait rêver les USA, jouant au Madison Square Garden et allant 3 fois en finales NBA sans remporter le moindre titre. Carl Braun jouera 13 saisons au total en NBA dont 12 avec les Knicks, il restera en dehors des parquet pour les saisons 1950-51 et 1651-52 partie réaliser son service militaire.
Mais lorsqu’il joue, Braun est une magnifique machine à scorer, tout en finesse, restant encore aujourd’hui le 5eme scoreur de l’histoire des Knicks de New York. Il possède pendant une période le record de point sur un match dans cette NBA naissante avec 47 points. Même si l’absence de titre reste une grande frustration pendant les années 50 pour les Knicks, Carl Braun participera à 5 All-Star Game et restera presque jusqu’à la fin de sa carrière aux Knicks, malgré la reconstruction entamée à la fin des 50’s. Pendant cette période, il sera entraîneur-joueur de l’équipe entre 1959 et 1961, comme beaucoup des anciens Lapchick Boys. Il sera coupé par les Knicks en mai 1961 et rejoindra les Celtics pour remporter un titre, avec Bill Russell et Bob Cousy. Après quoi il prendra sa retraite NBA et retournera vivre à New York.
DES FANS PAS COMME LES AUTRES ET UN TERME QUI MARQUE L’HISTOIRE
Carl Braun reste un joueur très populaire dans les années 50’s et dans la mémoire des fans des Knicks, mais dans cette catégorie, on retrouve un jeune adolescent qui était son plus grand fan, un certain David Stern. Habitant New York, supporter des Knicks, David Stern était un fan absolu du joueur et essayer de lui ressembler lorsqu’il jouait lui-même.
Je n'essayais pas juste de voir jouer Carl Braun dès que je pouvais, je voulais être Carl Braun. A l’époque certain joueur avait le “classic jump shot”, d’une fluidité magnifique, mais celui de Carl Braun c’était encore autre chose
David Stern - Au sujet de Carl Braun
David Stern introduira lui-même, à titre posthume, Carl Braun au Hall Of Fame en 2019
Carl Braun marquera aussi la culture basket à l’échauffement d’un match, le journaliste Marty Glickman l’entendra prononcer le mot “Swish” après un panier réussi sans toucher le cercle. Il reprendra ce terme dans ses commentaires et articles ensuite pour en devenir un terme intemporel, utilisé aujourd’hui de la NBA aux playgrounds du monde entier.
UNE DEUXIÈME CARRIÈRE DE TRADER
Après sa carrière NBA, Carl Braun reste à New York et devient trader à Wall Street pendant 25 ans, avant de prendre sa retraite en Floride. Père de 3 filles et grand-père, Carl Braun va s’éteindre doucement dans son lit d’hôpital à l’âge de 82 ans, à Stuart en Floride le 10 février 2010. Il sera reconnue et introduit au Hall Of Fame en 2019 et aura fait partie des 12 premières années des Knicks, connaissant les hauts et les bas, mais en touchant le coeur des fans de David Stern en passant par Donnie Walsh, les fans lui rendent hommage encore aujourd’hui en prononçant “Swish”.